Perpignan, à la traine sur la végétalisation urbaine

Dans un rapport paru sur le site nosvillesvertes.fr, Perpinyà occupe une bien triste 29ème place sur 31, du classement des villes intermédiaires. 

Un triste constat qui ne date pas d’hier, car en effet la cité catalane a multiplié par 3 son étalement urbain en 20 ans, sans y associer une vraie politique de végétalisation de la commune.

Surtout que la capitale catalane sera assujettie à des températures de plus en plus élevées dans les années à venir. Les habitants ont régulièrement un avant goût, de périodes continues de forte chaleur.

Voici quelques chiffres qui permettent de comprendre la situation perpignanaise :

couverture arborée : Aix-en-Provence 36% – Perpignan 18%

surface arborée par habitant : Nîmes 145 m2 – Perpignan 54 m2

couverture arborée et herbacée : Besançon 48% – Perpignan 31%

L’analyse est faite par Kermap, une entreprise spécialisée dans le traitement de l’image satellite et la production d’information géographique, et qui ne peut-être taxée d’un manque d’objectivité. De plus, elle accompagne de nombreuses collectivités en France.

La capitale roussillonnaise fait à peine mieux que Reims et Clermont. 

En 2019, suite à un colloque sur la végétalisation urbaine, le mouvement #Agissons avait proposé que pour chaque naissance dans le département, deux arbres soient plantés et de développer davantage les murs végétalisés en ville, véritables puits de fraîcheur.

Il est désormais nécessaire d’avoir une vraie politique pour  » verdir  » la ville car les enjeux climatiques à venir, n’attendront pas…